DE LA CANNE AU SUCRE

La canne à sucre

La canne à sucre est une plante tropicale, de la famille botanique des graminées. À La Réunion, elle est cultivée sur le littoral, entre 300 et 800 mètres d'altitude.

Originaire de Papouasie Nouvelle-Guinée, la canne est gorgée de sucre cristallisable, le saccharose, stocké dans sa tige. Elle peut mesurer de 2 à 5 mètres de haut et jusqu’à 4 centimètres de diamètre.

Plante tropicale par excellence, la canne à sucre a besoin de soleil, d’eau et de chaleur pour pousser. C’est une plante vivace : coupée en laissant la partie basse (la « souche »), elle repousse d’elle-même après chaque récolte, nécessitant seulement une replantation tous les 5 à 10 ans. 

A La Réunion, elle est récoltée de juillet à décembre : c’est la période de campagne sucrière. Sa récolte peut se faire de manière manuelle (mode de récolte traditionnel) ou mécanisée (coupeuse péi ou coupeuse-tronçonneuse).

Les canne cultivées à La Réunion proviennent du centre de R&D eRcane, qui développe en continu de nouvelles variétés toujours plus performantes en termes de rendement ou de résistance aux maladies, et adaptées aux différents microclimats de l’île. Ce processus de création variétale est réalisé de manière naturelle, par croisement des fleurs de canne entre elles. Aujourd'hui, 11 variétés sont disponibles et proposées aux planteurs réunionnais, selon leur zone de culture.

LA CANNE : ATOUT POUR L’ENVIRONNEMENT

PROTECTION DES SOLS


La canne dispose d’un profond système racinaire, permettant de lutter contre l’érosion et de favoriser l’infiltration de l’eau.

REDUCTION DES GAZ
A EFFET DE SERRE


La canne à sucre est une plante dite « en C4 » : elle absorbe beaucoup plus de dioxyde de carbone et de lumière que la majorité des plantes, contribuant à la réduction des gaz à effet de serre. En retour, elle génère une plus grande quantité d’oxygène, une biomasse considérable, et a une action de fixateur du carbone dans le sol.

0 INSECTICIDE,
0 FONGICIDE


Le centre de recherche eRcane développe des cannes résistantes aux maladies et aux nuisibles réunionnais. Une lutte biologique qui évite toute utilisation d’insecticide ou de fongicide.